Notre projet 2011
En 2007, l’Association Bilifou-Bilifou a ouvert la première classe d’une école bilingue à Gondologo, à 3 km de la ville de Ouahigouya, Burkina Faso. A ce jour 4 classes ont vu le jour pour un total d’environ 120 enfants.
Au fil de ces quatre années, nous avons fait, avec les enseignants mis en place, la réflexion suivante: que vont devenir ces enfants qui ont entre 12 et 15 ans si nous ne pouvons leur offrir la suite de la scolarisation jusqu’à l’entrée du lycée. Raison pour laquelle nous désirons construire un bâtiment qui pourraient accueillir 8 classes de 70 élèves chacune afin de leur donner une base solide d’éducation.
Le devis d’un entrepreneur sélectionné sur place s’établit de la façon suivante :
Bâtiment de 8 classes sur 2 étages:
Bâtiment pour l’administration:
Latrine de 6 postes:
Clôture entourant l’école:
cfa 57’564’740 soit chf 143’911.-
cfa 16’052’290 soit chf 40’130.-
cfa 2’832’945 soit chf 7’082.-
cfa 15’037’125 soit chf 37’592.-
Le montant total du projet se chiffre à CHF 228’715.-
Nous avons récolté à ce jour la somme de CHF 114’500.-
Estimation de la rentabilité du collège
Sa gestion pourrait être autonome dès la première année.
- 560 élèves payant cfa 40’000 par année soit CHF 100.- = cfa 22’400’000 = CHF 56’000.-
- 95 heures de cours payées à cfa 2’000 = 190’000 par semaine pour 4 classes ou cfa 380’000 pour 8 classes.
- Soit 1’520’000 par mois X 10 mois = 15’200’000 = CHF 38’000.-
Quelques frais d’électricité, d’eau et de petites fournitures sont à ajouter à ce montant.
Le bénéfice enregistré par le fonctionnement du collège, pourra combler partiellement les frais de fonctionnement de l’école primaire qui est gratuite pour tous les élèves.
Il va de soi que quelques élèves bénéficeront d’une aide si des difficultés financières de la famille devaient les empêcher de poursuivre leurs études.
Nous restons persuadés du bien-fondé de ce projet, les écoles publiques ont une très mauvaise réputation au Burkina Faso, les enseignants étant très brièvement formés et les classes surchargées (plus de 100 élèves). Nous désirons une école où la quantité ne primera pas sur la qualité, où la masse ne noiera pas l’excellence, une école, où sortiront des hommes et des femmes capables de réfléchir et travailler à sortir le Burkina de son marasme et de sa pauvreté.